Problème sommeil enfant

Comment j’ai résolu les problèmes de sommeil de ma fille

Il y a quelques mois, je vous faisais part des difficultés que je rencontrais face à ma fille qui n’arrivait plus à s’endormir seule. Depuis, la situation s’est apaisée, et le sommeil est revenu, pour toute la famille. Je vous livre mes pistes pour résoudre les problèmes de sommeil de votre enfant et l’aider à s’endormir seul.

Pour mémoire, depuis Noël dernier, il nous était impossible, avec le papa, d’endormir notre fille sereinement. Elle hurlait et pleurait et nous livrions une lutte acharnée chaque soir (et à chaque réveil nocturne). Cela nous a beaucoup troublé car elle avait, jusque-là, très bien dormi la nuit. A lire aussi : Ma fille ne veut plus s’endormir seule.

Accepter que l’enfant n’arrive pas à s’endormir seul

La première « phase » je dirais, pour réussir à résoudre ce problème de sommeil, a été de l’accepter.

Au départ je l’ai subi, véritablement. Je l’écrivais d’ailleurs à l’époque dans mon article. Je me sentais prisonnière dans la chambre de ma fille. Bloquée là, jusque tard dans la soirée, alors que j’aurais aimé être ailleurs. Me reposer, lire, regarder la télé etc., peu importe. Simplement profiter de ma soirée.

Je me suis rapidement rendu compte que cet agacement, au fond de moi, ne ferait qu’empirer la situation. Ma fille avait besoin que je sois disponible, il fallait que je le sois. A 100%.

A partir de ce moment-là, j’ai senti que les choses pourraient évoluer et que l’on trouverait des solutions.

enfant problème sommeil

Créer une transition, propice à l’endormissement

Faire en sorte que ma fille parvienne à s’endormir seule, sans pleurs, ne s’est pas fait du jour au lendemain. J’ai tâtonné. Beaucoup. Et j’ai surtout écouté ses besoins.

Les premiers temps, j’ai donc été pleinement à son écoute. Elle voulait les bras, je la prenais. Elle avait besoin que je reste dans la pièce, je restais. Elle se réveillait la nuit, nous la prenions avec nous (ça, c’est surtout que nous étions en manque de sommeil, et c’était pour nous une question de facilité).

Petit à petit j’ai créé une « distance » entre nous, tout en mettant parallèlement en place des rituels, qui sauraient l’apaiser sans avoir besoin de ma présence physique. J’ai procédé de la sorte :

  • Au départ, je l’endormais dans mes bras ;
  • Dans un second temps, elle s’endormait dans son lit mais je restais assise à côté, par terre, en lui tenant la main ;
  • Ensuite, elle s’endormait dans son lit mais je me tenais debout. Elle avait ma présence physique mais sans contact ;
  • Puis, elle s’endormait dans son lit et je me tenais sur le pas de la porte pour qu’elle me voit, mais à distance ;
  • Enfin, elle s’endormait dans son lit et je restais derrière la porte. Elle ne me voyait pas mais je pouvais lui parler, en chuchotant, pour la rassurer, si elle commençait à pleurer.

Cette “transition” a duré plusieurs semaines. Je vous mentirais si je disais que cela a été facile, sans pleurs. Mais j’étais là, présente, pour la rassurer. Si un soir je décidais de m’éloigner un peu plus, mais qu’elle n’était pas prête, je faisais machine arrière. L’idée était que la séparation au moment du coucher se fasse en douceur, sans la brusquer, jusqu’à ce qu’elle se sente prête à ne plus avoir besoin de ma présence.

Je ne dis pas que cela a été facile. Il y a eu des moments où j’ai eu envie de laisser tomber. Mais j’ai persévéré et cela a fonctionné.

Pour les réveils nocturnes, j’ai appliqué un peu le même principe. J’ai pris l’option de facilité pendant longtemps de la recoucher dans notre lit, mais quand j’ai vu qu’elle était prête, le soir, à s’endormir seule, j’ai cessé. Cela a été difficile les premières nuits, pour moi de me lever, et pour elle de comprendre qu’il fallait qu’elle se rendorme dans son lit. Cette période a été de courte durée et tout est rentré dans l’ordre rapidement.

enfant problème sommeil

Comment j’ai remplacé ma présence ?

Une veilleuse dans son lit

Je lui ai donné une petite veilleuse, nomade, à faible luminosité. Cette veilleuse avait pour objectif de la rassurer, et éviter la peur du noir, si toutefois le problème venait de là.

Elle permettait aussi, à elle, comme à moi, de retrouver facilement la sucette perdue en pleine nuit. Favorisant ainsi, un ré-endormissement rapide, en évitant qu’elle ne se réveille de trop.

Cette veilleuse l’a rassurée, elle la tenait fermement dans sa petite main lorsque nous la couchions.

Mais cela n’a pas suffi.

Une veilleuse sonore et lumineuse

Il était évident pour moi que ma fille avait besoin d’une présence.

Nous avons donc mis dans sa chambre une veilleuse lumineuse et sonore. Pas de celles que l’on achète dans le commerce avec, parfois, des lumières psychédéliques et un volume grinçant. Il s’agit avant tout d’une lampe, et non d’une veilleuse. Cette lampe peut accueillir des morceaux de musiques, choisis par nos soins. Nous avons trouvé des sons doux et les avons intégrés à la veilleuse.

Problème sommeil enfant

Chaque soir, c’est ma fille qui appuyait sur la veilleuse pour la mettre en route, choisir la couleur de la veilleuse et éteignait la lumière de sa chambre avec notre aide. C’est encore le cas aujourd’hui (même si désormais je ne laisse que la lumière et plus le son, pour continuer une transition sans avoir besoin de support, mais aussi pour qu’elle dorme dans un environnement sans bruits). C’est devenu un rituel. C’est elle qui le fait, signe qu’elle est prête à aller dormir. Pour information, ma fille a 17 mois, je conçois que ce rituel n’est pas réalisable par un enfant plus petit.

Laisser la lumière du couloir allumée

Malgré les 2 points de lumière dans sa chambre avec les 2 veilleuses, je me suis rendu compte, à la fin de ma phase d’éloignement, qu’elle se mettait à pleurer à chaque fois que j’éteignais la lumière du couloir.

Qu’à cela ne tienne, elle avait besoin de cette source de lumière, je lui ai laissée. Cela devait peut-être représenter pour elle le fait que nous étions là, tout près.

Ma présence a donc littéralement été remplacée par de la lumière et du son.

Être à l’écoute de son enfant

Il y a eu une période où m’a fille a refusé que je lui mette sa turbulette. Elle me disait « chaud ». J’étais un peu embêtée, car nous étions en plein hiver, mais j’ai préféré l’écouter plutôt que de contester et l’obliger, créant ainsi un conflit et des pleurs.

Elle est donc restée plusieurs semaines sans turbulette. J’allais la couvrir avec une couverture quand j’allais me coucher.

problème sommeil enfant

Sauf que. A un moment donné, nous nous sommes demandés avec le papa, si elle ne se réveillait pas la nuit parce qu’elle avait froid. Je lui ai proposé à nouveau la turbulette et elle a accepté.

Tout cela pour vous dire qu’il faut être à l’écoute de son enfant, et s’adapter.

Pour être à son écoute, je me suis également documentée. J’ai reçu de la part des éditions Mango le livre « Questions/Réponses autour du sommeil ». Je le partage avec vous car je le trouve très bien fait.

livre questions autour du sommeil

On y trouve des conseils pour favoriser un bon environnement de sommeil, comprendre ce qu’est le sommeil, à quoi sert-il etc.

livre sommeil enfant

Ce livre est basé sur le principe de questions/réponses. Il est donc très facile à lire et je n’ai pas eu de mal à m’identifier, ce qui est très plaisant avec ce genre de livre. Il est vrai qu’il est plus agréable de lire un livre “digeste”, surtout lorsqu’on manque de sommeil 😉

Le partage d’expérience d’autres parents est également intéressant, on se sent moins seuls ! Et parfois cela rassure car nous avons vécu la même situation…

livre sommeil enfant

L’encart l’avis du spécialiste est également plein de bons conseils. Ce livre rassure sur ses doutes et incertitudes, je vous le conseille vivement. Pour vous le procurer, cliquez ici.

Mon partage d’expérience, ma vision des choses

Pour finir, je reste persuadée qu’on ne “conditionne pas un enfant à dormir”. Nous adultes, serions incapables de dormir à une heure fixée par autrui, instantanément. Le rituel du coucher reste, pour moi, le meilleur moyen d’apaiser l’enfant. Il “structure” le passage de l’éveil à l’endormissement. Cette transition est essentielle.

L’une des clés, pour moi, est le fait de rassurer l’enfant, et l’emmener doucement vers l’acceptation de la séparation.

Cet article traite de ma propre expérience, et des solutions qui ont fonctionnées pour nous, pour ma fille. Mes écrits ne sont en aucun cas “une marche à suivre à la lettre” pour résoudre les problèmes de sommeil de votre enfant. Mais si mon expérience peut être favorable à certains d’entre vous, et vous donner des pistes à explorer, alors j’en suis heureuse.

Chez vous, comment avez-vous réussi à résoudre les problèmes de sommeil de votre enfant ?

problème sommeil enfant

Un petit mot, un avis, une question, laissez-moi un commentaire… j’y répondrai avec plaisir

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29 commentaires sur “Comment j’ai résolu les problèmes de sommeil de ma fille”

    1. Bonjour Eugénie,
      Pour la lampe je l’avais fait faire par “Lilie et ses créas” à la naissance de ma puce. Voici sa page Facebook en lien court : https://urlz.fr/9ojx
      Elle vendait la lampe avec la personnalisation. J’avais pu choisir le motif et le prénom 🙂
      Apparemment elle ne fait plus cette lampe 🙁

      Mais ! Je l’a trouvée sur Amazon 🙂 (on trouve tout sur Amazon, lol).
      Voici le lien de la lampe : https://amzn.to/2WKLBte

      J’espère que tu trouveras pour la personnaliser 😉

  1. Je suis entièrement d’accord sur le fait qu’il n’existe pas de « solutions miracles » et que le sommeil ne s’apprend pas. L’enfant a besoin d’être rassuré et accompagné en douceur car le sommeil entraine deux séparations importantes (psychique et physique) qu’il doit élaborer en douceur.
    Je ne connaissais pas cet ouvrage, merci du partage !
    A bientôt,
    Charlotte.

  2. Bonjour,
    Ton article m’a rappelé des souvenirs car on est passés par là avec notre fille l’année dernière. Et avec la même attitude que toi d’être là pour répondre à ses besoins et de s’éloigner progressivement. Mais ça en demande de la patience!

    1. Oh ouiii ! Beauuuucoup même ! Je n’arrêtais pas de me dire : “ce que tu fais maintenant, c’est pour ta tranquillité de demain. Ne lâche pas, sinon il faudra tout recommencer” 😅

      1. Bonjour,
        Vos deux articles me consolent un peu.
        Petit boy vient d’avoir 15 mois, ça fait maintenant deux semaines que les couchers sont compliqués et qu’il se réveille une fois la nuit vers 4-5h et impossible de sortir de la chambre avant qu’il soit rendormi alors que jusque là il s’endormait seul et n’appelait plus la nuit
        J’ai été démunie, ne pas savoir pourquoi et quoi faire, j’ai même essayer de le laisser pleurer 20 minutes interminables une fois, sans succès
        En lisant un peu j’avais peur de donner de mauvaises habitudes car je finissai pas l’endormir dans les bras, avec un coucher qui peut prendre 1h à 1h30
        En vous lisant je culpabilise moins de faire ainsi, en espérant aussi progressivement pouvoir l’aider à retrouver le sommeil seul
        Une maman qui souhaite bien faire

  3. Merci pour cet article qui rassure !
    Ma fille de 15 mois ne veut plus s’endormir toute seule et se réveille 3/4 fois par nuits en pleurs.
    Idem, elle atterrit dans notre lit car on est trop fatigué…
    Je me demande si un jour on pourra refaire des nuits complètes du coup en lisant ce genre d’articles je garde espoir 🙂

      1. Ma fille a 4 ans et je suis encore à ce stade. Lendormissement prend une heure.. je dois être avec elle dans son lit. Et là nuit elle se réveille et viens nous trouver. Je suis fatiguer de perde mes soirées. Tellement

  4. Bonjour.
    On est en plein dedans avec notre fille de 2 ans et demi. Les problèmes d’endormissement et de réveils nocturnes sont apparus subitement il y a quelques mois.
    Je cherche des solutions, nous avons vu une psy, et divers plus ou moins spécialistes censés nous aider, sans aucun résultat. Je commence à me dire que la raison est simplement que les ressources sont en nous et qu’il nous faut reprendre les choses dans l’ordre.
    Alors merci pour cet article qui va d’abord m’aider à entrer dans la phase d’acceptation !
    Bonne continuation

    1. Bonjour Claire,
      Si mon retour d’expérience vous aide alors j’en suis ravie. J’espère que vous trouverez les ressources en vous pour que l’apaisement revienne.
      Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette phase physiquement épuisante.
      Vous allez y arriver ! 💪😉

  5. Bonjour sa me rassure de savoir que je ne suis pas là seule dans ce cas là et du coup vous me donner espoir que sa puisse passer j’ai mon fils de 20mois qui refuse de s’endormir seul il veut une présence avant de s’endormir exactement comme vous j’ai tt essayer le laisser pleurer m’appeler mais c’est horrible je pleurer moi dans mon coins car sa me faisait mal et du coup je retourner dans sa chambre et je suis rester jusqu’à ce qu’il s’endorme car sa me faisait mal d’entendre mon fils souffrir ah oui j’oublier je suis enceinte de 3mois je vous raconte pas comment je suis mal j’ai vraiment besoin d’aide

    Très bel article je vais essayer de suivre ce que vous avais fait car sa me plait car c’est fait en douceur et dans le bien être de l’enfant

  6. Ça fait du bien de voir qu’on n’est pas seule à vivre des nuits difficiles du jour au lendemain. Ça faisait 1 an que mon fils faisait ses nuits sans problèmes. Il a été malade il y a 3 jours, dans son lit et me veut plus rien savoir d’y dormir. Je sens de l’anxiété de sa part lorsque je dis, c’est l’heure d’aller faire dodo. Je lis votre article et je m’en inspirera certainement!

  7. Bonjour, merci pour votre témoignage, je vis la même chose avec ma fille de 20 mois (ça a commencé à ses 19 mois). La seule différence c’est qu’elle n’a pas besoin de bras mais de la présence de l’un de nous 2 couché avec elle. On alterne avec le papa. Elle s’apaise tout de suite et s’endort en 30-45 min. Ensuite on la met dans son lit et on la récupère dans le nôtre à son réveil vers 3h. Impossible de la laisser dans son lit. On a testé la veilleuse, échec. Rester à côté d’elle et lui tenir la main, le dos, échec. Se coucher au pied de son lit (ouch le dos), ça a marché 1 semaine seulement. Elle veut être dans notre lit. Prochain test : la mettre dans un grand lit !

    1. Je m’auto-réponds plusieurs mois après pour rassurer les lecteurs : nuits nickels dans son propre lit. Veilleuse musicale. Parfois il y a des ratés plusieurs nuits de suite mais ensuite la phase passe d’elle même. Donc gardez espoir !

  8. J’aurais pu écrire ce texte avec ma fille Victoria, 22 mois, sauf que ça fait déjà 6 semaines et que ça ne s’améliore pas… Elle m’appelle toute la nuit alors que je suis dans son lit🤦🏼‍♀️

      1. Bonjour,
        En cherchant comment solutionner le problème de sommeil de ma fille je suis tombée sur votre article.
        Merci beaucoup.
        Elle a 15 mois, et ça fait bientôt un mois qu’elle dormait à nouveau avec nous car elle hurlait au moment du coucher et angoissée. Une première pour nous. Le couché était tellement facile avant.
        Et ce bouleversement m’angoisse aussi. Ça fait quelques jours qu’on réinstaure le sommeil dans son lit, et c’est dur. Très difficile.
        Je me sens désemparé de ne pas y arriver, nulle… et ce petit être qui angoisse et n’est pas bien.

        Merci, vous m’avez donnée de l’espoir.

        1. Merci pour votre témoignage <3
          Je vous n'êtes pas nulle, rassurez-vous. Je vous souhaite plein de courage pour passer ce cap difficile, vous y arriverez, même si cela doit prendre du temps.

  9. Bonjour.
    1 an 1/2 que ma fille dort Avec moi. J ai tout essayé mais rien y fait elle refuse de dormir toute seule. Elle a presque 3 ans.
    Je perds espoir 🥺

    1. Bonjour,
      Je vous conseille fortement de vous rapprocher d’une personne spécialisée dans le sommeil de l’enfant qui vous aidera à trouver des solutions et retrouver des nuits sereines.
      C’est important pour vous comme pour votre fille <3
      Je vous souhaite que cette situation évolue rapidement.

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