Ne vous êtes-vous jamais dit « je ne pensais pas que j’en étais capable » ? Comme si, dès lors que l’on devient maman, une force incommensurable naît en nous et surgit dans certains moments, ceux où on se dit « je ne peux plus… ». Puis si.
Dernièrement encore, la semaine dernière pour être exacte, je me suis fait la réflexion. Louloute a enchaîné conjonctivite, otite, bronchite, à nouveau conjonctivite et enfin gatro ces dernières semaines. De quoi, vous vous en doutez, nous faire passer de bons moments (nocturnes). Vendredi dernier j’ai moi-même été malade, terrassée en quelque sorte en moins de temps qu’il ne faut pour le dire par une jolie angine.
J’ai tout de suite reconnu les symptômes : courbatures, frissons, impossibilité de déglutir sans avoir la sensation que des lames s’étaient logées dans ma gorge. J’étais donc « off », « Out of order » (appelez ça comme vous voulez), maman n’était pas opérationnelle.
Je suis donc allée me coucher en disant à mon mari « je te préviens, cette nuit je ne gère pas la petite, je n’en suis pas capable ».
Sauf que…
Sauf que Louloute, elle, en avait décidé autrement.
Je ne sais pas chez vous, mais ici ma puce malade ne s’apaise QUE lorsque c’est maman qui s’occupe d’elle. Impossible pour le papa de l’approcher, la prendre sans se faire repousser ou que les cris redoublent (même quand on se dit « elle ne peut pas pleurer plus », bah si si c’est possible. Comme nous avec cette force intérieure : quand y’en a plus y’en a encore. Vous voyez de quoi je parle ?).
Je ne sais d’où, une ultime force en moi a donc surgit et m’a permis de veiller sur elle cette nuit là (et les suivantes…). Au fond du fond, à bout de force, j’ai pourtant réussi à l’apaiser, prendre soin d’elle. Elle avait besoin de moi, j’étais là. Le reste était secondaire.
Je trouve ça fou et fort ce que l’on est capable de faire en tant que maman.
Quand on croit que l’on est plus capable de rien et qu’il suffit d’un son émit par l’un de nos enfants pour que jaillisse cette énergie. Je la vois un peu comme une lumière cette force, chaude (pour enrober mes enfants de tendresse). Elle est là, dans le creux de mon ventre. Comme un baromètre, sa puissance lumineuse varie en fonction des besoins de mes enfants. Elle est douce lorsqu’ils vont bien, sont apaisés et forte lorsqu’ils émettent un besoin. C’est elle qui m’extrait du lit en pleine nuit, elle également qui me souffle de respirer quand je suis à bout.
Elle ne s’essouffle jamais. Par contre, elle est plus forte que mon corps. Ce corps qui se fragilise avec les années, le manque de sommeil, les soucis, la fatigue accumulée tout simplement.
C’est justement ça, je crois, qui la rend un peu magique cette force. Elle est capable de me faire sentir que je suis vivante. Que je suis encore capable. Que je peux le faire. Elle me porte et me permet de me dépasser.
Et vous savez ce qui la ressource le mieux cette lumière ? Le rire de mes enfants !
Et vous, vous sentez-vous « maman warrior lumineuse » par moment ?
PS : n’oubliez pas de dormir quand même de temps en temps, car même une maman super héros a besoin de repos 😉
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Bel article plein d’amour tellement vrai cette sensation que rien n’est impossible pour nos loulous que l’on pourrait soulever des montagnes et les faire passer avant nous merci beaucoup
Avec plaisir 🙂 Il est vrai que rien n’est insurmontable pour eux. Ils ont ce pouvoir de nous montrer que nous pouvons nous surpasser.
Cette force que tu décris si bien, comme un sentiment d’être invincible à leur côté… Tout ce que j’ai découvert en devenant maman moi aussi…
C’est magique : le jour où nous donnons la vie nous en ressortons plus forte que jamais