Comment réussir à coucher bébé sereinement : comprendre l’importance de la permanence de l’objet pour un rituel du coucher réussi. #sommeil #rituel #rituelducoucher #permanencedelobjet #objettransitionnel #doudou #peluche #biendormir #troublesdusommeil #angoisses #angoissedeseparation #nuitdesommeil #veilleuse #berceuse

Rituel du coucher : l’importance de la permanence de l’objet

Le rituel du coucher fait partie intégrante de la vie de parents. Cet instant est souvent l’occasion de partager un moment complice avec l’enfant, mais surtout de le préparer à la séparation avant l’endormissement. En effet, cette étape est souvent source d’angoisse pour les enfants, malgré les mots et gestes des parents qui tentent de le rassurer.

Mettre en place un rituel du coucher

La mise en place d’un rituel du coucher est importante, mais, avouons-le, il n’est pas toujours facile de trouver immédiatement ce qui fonctionne le mieux pour que l’enfant tombe sereinement dans les bras de Morphée. Ce temps de préparation avant l’entrée dans le sommeil, dont les étapes seront répétées chaque soir, permettra cependant à préparer l’enfant à une bonne nuit de sommeil.

En tant que parents, nous avons tous vécu à un moment donné les cris, les pleurs et les angoisses de nos tout-petits à l’approche de l’heure du coucher. Quand c’est ponctuel, c’est gérable, mais quand ces endormissements difficiles se répètent, ça devient une autre histoire. Personnellement, il m’est arrivée d’être complètement désemparée certains soirs. Je voyais bien ma puce montrer des signes de fatigue, mais, rien à faire, dès que je la couchais dans son lit et qu’il était temps pour moi de quitter la pièce, elle se remettait à pleurer, inconsolable. S’endormir seule était devenue impossible pour elle. Je vous en parlais dans mon article : « Ma fille ne veut plus s’endormir seule ».

rituel du coucher et permanence de l'objet

Mettre en place un rituel du coucher est donc plus que nécessaire dans ces cas-là. Je ne vous mentirais pas, il n’y a pas de « règles ». Ce qui fonctionne pour les uns pourrait tout aussi bien n’avoir aucun impact sur un autre enfant. C’est donc à chaque parent de s’adapter à l’enfant pour trouver ses sources d’angoisses et tenter de les apaiser.

Bien sûr, il y a tout de même quelques astuces, ou points de repère, qui offrent un environnement propice à l’endormissement.

Il faut d’abord commencer par créer une atmosphère propice à l’entrée dans le sommeil. Tamiser la lumière, baisser le volume sonore de notre voix (et tenter d’en faire autant avec celui de l’enfant…), stopper les sources de distractions (écrans, jeux, etc.) et se montrer disponible pour l’enfant.

Ensuite, à vous de créer le rituel du coucher qui convient à votre rythme. Ici par exemple, lorsque mon grand a fini de manger, nous entamons notre rituel avant d’aller dormir : pipi, brossage de dents, pyjama, lecture d’une histoire, bisous, câlins, on souhaite bonne nuit et hop ! au dodo. Toujours dans le même ordre.

Pour la petite, même chose, à quelque chose près puisqu’elle n’est pas encore propre donc je lui change la couche et la mets en pyjama quand son frère est aux w.c. Ils se lavent les dents ensemble, et profitent également de l’histoire conjointement. Elle dit bonsoir à son frère et nous la couchons dans son lit, après les bisous et les câlins.

Sans oublier Doudou ! Justement, parlons-en du doudou.

Quel est le lien entre le rituel du coucher et la permanence de l’objet ?

Notre rituel du coucher n’a pas toujours été comme ça, et n’a pas non plus toujours été aussi calme et serein. Il nous a fallu changer de rituel de nombreuses fois, pour nous adapter aux besoins des enfants. D’ailleurs, lorsque ma fille avait des problèmes d’endormissement, et de réveils nocturnes, nous avions mis en place un rituel qui nécessitait beaucoup d’objets ou de phénomènes transitionnels (veilleuse, berceuse, etc.). Je vous en parlais dans mon article : « Comment j’ai résolu les problèmes de sommeil de ma fille ».

L’objet transitionnel sert un peu de protecteur, et constitue pour l’enfant une défense contre l’angoisse de séparation au moment du coucher. Cet objet (doudou, couverture, tissus doux) a souvent été choisi par l’enfant. Il joue un rôle très important dans la gestion de l’angoisse qui accompagne la séparation. Petit à petit, l’enfant comprend que cet objet sera là à son réveil, et ça le rassure.

Ma fille ne supportait pas de rester seule couchée dans son lit. Tous ses objets transitionnels nous ont grandement aidés. Ils lui ont permis de retrouver un rythme de sommeil convenable pour des nuits réparatrices.

rituel du coucher et permanence de l'objet

Au fil de mes lectures sur le sujet, je me suis rendu compte que la permanence de l’objet avait un caractère important dans le développement de l’enfant. L’objet transitionnel est considéré comme une première possession du « non-moi », qui assure une fonction intermédiaire entre les deux mondes pour l’enfant. J’ai appris que le bébé passe d’une stimulation de la zone orale (sein de la maman) à l’attachement à un objet qui débute vers l’âge de 4 mois. Cet objet sera petit à petit désinvesti au fil de la maturation et du développement de l’enfant. C’est exactement ce qui se passe avec le doudou choisi par nos bambins.

Cet objet transitionnel choisi par l’enfant a donc toute sa place dans l’organisation du rituel du coucher. Il n’y a qu’à voir l’angoisse du parent lorsque le doudou est introuvable à quelques minutes d’aller dormir. On le sait, sans Le Précieux, la mise au lit est bien plus difficile.

Mes enfants ont tous deux un doudou, dont ils ne se séparent jamais. Depuis quelques mois, un autre objet transitionnel est venu s’ajouter au rituel du coucher de ma fille.

Les Bimidoux, une peluche ludo-éducative qui accompagne les apprentissages de l’enfant à travers la permanence de l’objet et le rituel du coucher

J’ai fait la découverte des Bimidoux. Un Bimidou, c’est un petit personnage, comme un compagnon de vie, qui accompagne l’enfant tout au long de son évolution. Les Bimidoux sont des peluches que l’on peut habiller avec un joli pyjama à visière. Le pyjama a une face à motifs et une face toute douce.

rituel du coucher et permanence de l'objet

Cette peluche va d’abord apprendre à l’enfant la permanence de l’objet. Grâce à la visière du pyjama, on peut s’amuser avec l’enfant au jeu du caché/coucou. L’enfant comprend alors que ce n’est pas parce qu’il ne voit plus les yeux de sa peluche, que l’objet n’existe plus.

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Lorsque l’enfant grandit, cette peluche sert à compléter le rituel du coucher avant d’aller dormir. La peluche a une face sur laquelle le personnage est réveillé, et une face sur laquelle il est endormi. À l’heure du coucher, l’enfant met le pyjama à la peluche en laissant apparaitre le visage endormi et lui souhaite bonne nuit. Au matin, il retourne la peluche dans son pyjama, son compagnon est également réveillé ! L’enfant reproduit ainsi les phases de sommeil et de réveil sur sa peluche. Et ça aide !

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Ici, par exemple, j’ai commencé à présenter la peluche à ma fille en lui indiquant comment elle s’appelle. Sur le site de Mimi Bergamote, où vous trouverez ces peluches (lien en bas de l’article), vous constaterez que chaque personnage a son petit nom. À la maison, c’est Lulu qui nous a rejoint. En passant, j’adore sa bouille.

rituel du coucher et permanence de l'objet bimidoux

Dès les premiers instants, le courant est bien passé entre les deux puisque ma fille a pris la peluche, lui a dit « je t’aime » et lui a fait un bisou. C’était trop mignon ! Le premier soir, j’ai expliqué à ma fille que Lulu allait faire dodo avec elle. J’ai donc retourné la peluche dans son pyjama pour lui montrer que Lulu faisait dodo en lui disant « chuuuutt, regarde Lulu dort ». Cela lui a beaucoup plu. Ce qui était drôle au début, c’est que le matin je retrouvais Lulu avec la visière baissée. Ma fille a dû se dire que la lumière pourrait déranger sa nouvelle amie… Également, ma fille demandait à ce que Lulu soit bordée comme elle, pour être allongée à côté d’elle..

Lulu a donc pris une grande place dans notre rituel du coucher. Je m’en sers également souvent pour expliquer à ma fille lorsqu’il est l’heure de dormir (pour la sieste par exemple). Elle a bien compris, puisque quand elle a décidé de ne pas dormir, elle refuse que Lulu soit face endormie dans son pyjama ! La coquine 😉

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Ma fille a commencé à avoir Lulu avec elle dans son lit à presque deux ans. Je regrette de ne pas l’avoir eu avant, car je suis persuadée que cette peluche aurait pu l’aider bien plus tôt. Les endormissements se passent mieux désormais. La peluche n’est pas magique et ne peut remplacer toutes les peurs de séparation, mais elle aide. Je pense que l’enfant s’identifie à ce personnage et c’est alors parfois plus facile au parent de s’adresser à la peluche, pour faire passer un message à l’enfant. Personnellement, c’est souvent que je couche Lulu dans l’espoir que ma fille voudra reproduire ce que fait sa peluche. Pour le moment, cela fonctionne plutôt bien 😉

Pour les intéressés, je vous mets le lien du site de Mimi Bergamote, où vous trouverez ces peluches transitionnelles pour le rituel du coucher.

rituel du coucher et objet transitionnel mimi bergamote

Chez vous, comment se passe le rituel du coucher ?

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2 commentaires sur “Rituel du coucher : l’importance de la permanence de l’objet”

  1. bonsoir,
    comme vous êtes intéressante à lire, je m’imagine chez vous avec vos petits !
    Le problème ou plutôt mon inquiétude pour moi, c’est lorsque je garde ma petite fille de 8 ans à la maison , elle pleure chaque soir car elle veut ses parents, je lui lui explique que ses parents l’aiment et qu’il pensent à elle même si ils sont loin d’elle !
    Et elle me répond, “je sais mamie , mais je n”y peux rien, c’est plus fort que moi !” dès qu’elle sort de sa ville , il se produit cette angoisse ! Avec l’autre mamie c’est pareil, je n’arrive pas à trouver le pourquoi du comment, car elle me fait beaucoup de peine en plus, elle pleure en vous regardant dans les yeux , c’est horrible !!! çà me fend le cœur….puis elle finie par s’endormir et le matin, tout va bien !
    Et lorsque ses parents me la dépose, ils dorment une nuit chez nous, c’est limite sir elle ne pleure pas aussi, ma fille est triste aussi de la voire comme çà !
    Avez-vous une solution afin de soulager notre petite Lola ?
    en vous remerciant par avant de bien vouloir me lire, je vous souhaite une belle journée,
    Bien cordialement et je suis sûre que vous êtes une super maman !
    Annick

    1. Bonsoir Annick,
      J’imagine votre peine de voir votre petite Lola dans cet état, malheureusement je ne sais pas comment vous aider. Peut-être serait-il intéressant de travailler avec elle sur les émotions par le biais de jeux, j’en avais d’ailleurs présenté sur le blog que j’avais beaucoup aimé, je vous mets les liens en fin de commentaires. Cela lui permettrait de nommer ce qu’elle ressent dans telle ou telle situation et d’ouvrir le dialogue avec elle. Il y a peut être comme un petit blocage qui peut se résoudre facilement : un besoin d’emporter quelque chose de la maison, une angoisse liée au changement de lieu qu’il faudrait alors approfondir, etc.
      J’espère que vous trouverez rapidement une solution pour que cette petite puce soit plus sereine.

      Voici les jeux sur les émotions dont je vous ai parlé :
      Mes petits bonheurs : https://m-comme.com/2018/01/10/et-si-on-jouait-a-avoir-du-bonheur/
      La météo des émotions : https://m-comme.com/2018/05/01/quand-les-emotions-font-la-meteo/

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