Je ressens parfois une profonde solitude, que j’ai envie d’appeler « la solitude de maman » : jamais seule, et à la fois si seule. Est-cela être mère ? #maman #solitudedemaman #mamanseule #culpabilite #toutgerer #mere #epreuves #sentimentdesolitude #seule

La vie n’est pas un long fleuve tranquille…

C’est peu dire. En ce moment j’ai surtout l’impression d’être dans une tempête, de celle où une vague me submerge à chaque fois que je tente de sortir la tête de l’eau.

Habituellement assez forte pour franchir les tracas et contrariétés auxquelles me confronte la vie, je sens qu’aujourd’hui mon corps et mon être ont envie de crier stop !

Du soir au matin mon cerveau est embué, mon estomac noué, mes pensées en vrac.

Gérer les tracas de la vie quotidienne

On connait tous des moments de creux, vous savez ceux dont vos amis vous disent que « bientôt ce ne sera plus qu’un lointain souvenir », que l’on va « remonter la pente »… ou encore que « la roue va bientôt tourner ».

Je n’en doute pas. C’est comme ça, il y a des « phases ». Ce n’est pas la première que j’essuie et ce ne sera certainement pas la dernière.

Mais quand nous sommes au cœur de ces moments il est parfois difficile de se raccrocher à quelque chose de positif, qui nous ferait voir cette éclaircie tant attendue après la tempête. Ce beau ciel bleu que nous réserverait la météo, propice à l’apaisement et au laisser aller.

Ces tracas peuvent avoir une incidence sur tout notre être. Et cette sensation de subir plutôt que de gérer a souvent tendance à nous faire perdre pieds.

C’est ce que je vis en ce moment. Des choses que je pensais être réglées refont surface et me consument de l’intérieur. Mon esprit est occupé au lieu de s’adonner à de jolies perspectives futures, tant personnelles que professionnelles.

Ce que je n’arrive pas à gérer dans ces moments-là, c’est mon irritabilité face au poids que cela pèse sur mes épaules.

De la bienveillance j’en ai à revendre habituellement. Mais là, le stock est épuisé. Vide. Fini. J’ai besoin de recevoir à nouveau un peu, pour pouvoir donner à nouveau.

Au lieu de cela, je vis toute contrariété comme une attaque et mon corps se défend, souvent en criant. Et je n’aime pas ça.

Je perds le contrôle.

J’ai envie de crier stop ! Comme pour tout mettre sur pause et que l’on me laisse tranquille. Qu’on me laisse respirer. Juste un peu. Pour me vider l’esprit et reposer mon corps tant malmené.

solitude de maman

La solitude de maman

Lorsque je vis des situations comme celles-ci je ressens une profonde solitude, que j’ai envie d’appeler « la solitude de maman ».

Bien sûr, même les personnes n’ayant pas d’enfants peuvent ressentir cela, ce sentiment, ces tourbillons infernaux que je décris.

Ce que j’appelle « la solitude de maman » c’est le fait qu’une mère est inévitablement considérée comme étant un roc. Un pilier. Le cœur de la famille. C’est cette sensation que nous ne pouvons, ni devons, flancher. Tout simplement parce que la vie ne nous le permet pas. Parce qu’une maman a toujours une solution. Parce que c’est elle qui prend toujours les décisions. Parce que la société est faite ainsi.

Non, je ne peux pas passer ma journée en pyjama, sous ma couette, à pleurer si le cœur m’en dit.

Parce que même si les lessives ne vont pas tourner toutes seules, et après tout, tant pis pour les lessives… les enfants, eux, ne vont pas s’arrêter d’être des enfants sous prétexte que leur maman est en train de flancher.

Au-delà du fait que nous devons tous gérer parfois des situations difficiles, il faut également être capable de préserver les enfants de tout cela. Sauf que parfois, même une volonté de fer, aussi forte soit elle, ne suffit pas.

Bien entendu, le climat « tendu » du moment entre les enfants n’arrange rien. Il serait trop facile qu’ils supportent simplement le fait d’être dans la même pièce. Juste pour avoir un peu de calme. Une pièce du puzzle de ma vie où « tout irait bien ». Je deviens alors une maman que je ne veux pas être. Celle qui crie, qui ne supporte plus rien, qui a juste envie de tout lâcher.

Pour m’exiler…

Je ressens parfois une profonde solitude, que j’ai envie d’appeler « la solitude de maman » : jamais seule, et à la fois si seule. Est-cela être mère ? #maman #solitudedemaman #mamanseule #culpabilite #toutgerer #mere #epreuves #sentimentdesolitude #seule

Ce qui est paradoxal, c’est que j’aimerais parfois ressentir le sentiment d’être seule, juste pour “vivre”, sans rien avoir à faire, ou encore pour digérer mes contrariétés et prendre le temps de les gérer. Et en même temps, je me sens seule. La solitude de maman : jamais seule, et à la fois si seule. Est-ce cela être mère ?

A quand le long fleuve tranquille pour une maman ?

solitude de maman

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12 commentaires sur “La vie n’est pas un long fleuve tranquille…”

  1. beaucoup de vérité et de sincérité touchante dans cette sensation de solitude. Toute maman, je pense, le ressent à un moment ou l’autre. Moi, je crois à l’utilité de la thérapie, même brève, pour se re-sécuriser intérieurement, prendre de la distance, lâche prise.
    Courage à toi pour passer à travers cette période de trouble intérieur 🙂

  2. je partage il y a des moments pas simple dans nos roles de maman effectivement on porte bcp sur les épaules courage on va ce remttre bien

  3. J’ai envie de te dire : stop ! Demande de l’aide. Je me retrouve exactement dans tes paroles et, comme tu le dis, la volonté ne peut absolument rien. Ton corps te demande du repos, et tu dois l’écouter. Ce n’est pas simple du tout et on est capable d’y arriver, mais pas obligé toute seule.

    1. Le problème c’est que je ne sais pas lâcher. Je sais que tu as raison, et j’en ai véritablement besoin mais je n’arrive pas à mettre mon corps et mon esprit sur stop. C’est le serpent qui se mort la queue…

  4. Les tracas, les soucis sont des destructeurs de bienveillance. Les mamans sont des piliers, je te rejoins là-dessus mais parfois le pilier cède sous la pression. Nous sommes humaines, heureusement. Notre corps et notre esprit nous le rappellent. Quand c’est trop, c’est trop. Etre bienveillant pour soi-même, c’est aussi important. En tant que femme, mère, on a tendance à l’oublier. Courage à toi. Prends bien soin de toi.

  5. Parfois, je rêve de prendre une journée de congé et ne le dire à personne… Poser bébé à la nounou et partir me réfugier toute une journée sous la couette avec Netflix et un chocolat chaud… Voir un verre de vin dans mon bain… Et ne Rien devoir à personne. Rien… Et puis mon réveil sonne, et on y retourne, j’arrête de trop y réfléchir et je remets la tête dans le guidon et me répétant “ça ne dure pas”… Courage pour ces journées “sans”…

    1. Ohlala oui ! Le rêve ! Ne rien devoir à personne, ça ferait tellement de bien l’espace d’un instant.
      Merci pour tes mots, comme tu le dis si bien “ça ne dure pas” ! 😉

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