enfant précoce

Ça vous choque ? C’est pourtant ce que certains pensent

Les apparences sont parfois trompeuses… vous côtoyez peut-être un zèbre alors même que vous vivez bien loin de leurs plaines verdoyantes…

Imaginez.

Vous passez la journée avec des amis et leur grand garçon de 4 ans 1/2.

Au déjeuner l’enfant ne cesse de gigoter, se lever, se rasseoir…

Les parents, tranquillement, ne cessent de rappeler à leur fils de se tenir correctement mais rien n’y fait.

Les parents ne s’énervent pas, ne punissent pas l’enfant. Pourtant cela commence à bien faire et cela dure depuis un petit moment.

Au dessert on demande à l’enfant s’il veut une crème vanille ou chocolat :

“Vanille

Ok tiens.

Non chocolat

Mais tu viens de me dire vanille.

Non mais d’accord vanille !”

Et là, sans raison apparente, l’enfant se met à hurler et pleurer. Il veut sa vanille ! Il se met dans un tel état d’énervement que vous pourriez même être choqué(e). Mais qu’est-ce qu’il a ?

La maman, calmement, se lève, prend son enfant dans ses bras et l’invite à respirer profondément avec elle. Au bout d’un moment l’enfant arrête sa crise. Il revient à table comme si de rien n’était et sa maman lui donne sa crème à la vanille. De quoi halluciner…

Dans l’après midi les enfants jouent pendant que vous, adultes, discutez ensemble. Le schéma classique en somme.

A plusieurs reprises il a fallu intervenir et rappeler à ce petit garçon de se calmer, que non ce n’était pas grave si untel le regarde, qu’il doit prêter les jouets etc…

Vous avez assisté à des crises, des « caprices » à n’en plus finir. Comme quand il a renversé son petit pot contenant le liquide pour faire des bulles. Non mais ça va, faut pas déconner là ça ne nécessite pas de se mettre dans un tel état.

A un moment il s’est même mis à crier, les mains sur les oreilles, parce qu’il y avait trop de bruits. Non mais sérieux ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Il hurle depuis tout à l’heure !!

Au moment de partir l’enfant pleure de nouveau. Il ne veut pas partir, hurle, se roulant presque par terre.

Que vous inspire cette histoire ?

J’imagine assez bien la scène, le soir venu, lorsque vos amis sont sur le retour pour rentrer chez eux.

Vous discutez avec votre conjoint : « Ce n’est pas possible tout de même. Quelle éducation ? Non mais tu as vu ? Ils lui laissent tout passer ! Un enfant pourri gâté je te dis. C’est n’importe quoi, il est insupportable ce gosse. Mais en vérité ce sont les parents les responsables… ils n’ont qu’à pas tout lui passer. »

 

Mais pendant ce temps le retour de vos amis chez eux est le suivant :

Une fois tout le monde à la maison, et après de nombreuses autres crises pour chaque étape du coucher, l’enfant est enfin dans son lit : 1h30 de conflits et de crises.

Les parents descendent les escaliers de leur jolie maison, leur foyer, leur repère, leur cocon.

Lui, soucieux.

Son enfant le rejette en permanence, le fuit. Il ne comprend pas. Il souffre.

Elle, sentant les larmes montées. De fatigue (peut-être), de trop plein (sûrement), d’incompréhension et d’impuissance (certainement)…

Pourquoi ?

Parce que parfois elle repense avec nostalgie aux doux instants des premières années

Elle se repasse les photos

Ces moments où il y avait de l’innocence

Ces moments où il n’y avait pas tous ces soucis

Ces soucis qui le rongent, le submergent, l’envahissent

Ces soucis qui les rongent, les déroutent, les isolent

Quand tout ce qu’elle souhaitait était de le voir sourire et s’épanouir

Quand elle n’avait pas à le regarder se battre contre lui-même

Quand elle savait encore comment l’aider

Quand elle savait apaiser ses pleurs

C’est fou comme elle a cette sensation que ce temps est révolu

Comme si le calme ne reviendra plus jamais

Comme si elle n’avait qu’à en profiter 2 fois plus tant qu’il était encore temps

Ce sentiment actuel qui brouille sa vision, ne la laissant pas voir qu’il sera à nouveau pleinement heureux et serein un jour

 

En réalité cet enfant n’est pas capricieux. Il n’est pas non plus mal élevé. Et non, ses parents ne sont pas forcément responsables.

Il est émotionnellement pris par ses émotions. Une hypersensibilité émotionnelle.

Il ne gère ni ses émotions ni sa sensibilité.

Ses sensations, son ressenti sont décuplés.

Une simple situation peut engendrer un réel mal-être en lui.

Il est unique. Il a une façon bien à lui d’être et de vivre dans ce monde.

Avec toute la douleur de l’incompréhension venue des autres que cela comporte.

C’est un enfant précoce, HPI, surdoué, zèbre. Appelez-le comme vous voudrez, ça ne changera rien pour lui.

Il reste un enfant avec le besoin fondamental d’être soutenu par ses parents. Ils ne sont pas laxistes. Ils aiment leur enfant et l’aident du mieux qu’ils peuvent.

 

Je reprends la plume avec le pronom adapté puisque cet enfant est mon fils.

A plusieurs reprises j’ai voulu coucher ces mots ici, en parler pour me libérer. Ce qui m’a « retenu » jusqu’à présent était que je ne voulais pas être confrontée à une horde de parents bien-pensants, me donnant des conseils à gogos alors que non, si vous ne le vivez pas, vous ne savez pas. Et si aujourd’hui je vous en parle c’est parce que ma réflexion a évolué sur le sujet. Je ressens le besoin d’en parler et surtout je me dis que cela pourrait aider d’autres parents vivant la même situation à se sentir moins seuls. C’est con peut-être pensez-vous. Mais personnellement cela me fait un bien fou de tomber sur quelqu’un qui vit ce que l’on vit. On se sent moins seuls, compris.

Un court instant nous ne sommes pas des extras-terrestes avec un gosse bizarre. Ça vous choque ? C’est pourtant ce que certains pensent…

Dans un sens on ne peut pas leur en vouloir. C’est humain je crois. Regarder son petit nombril. Ne pas regarder plus loin que le bout de son nez. Surtout ne pas poser de questions. Ça pourrait être dérangeant… Et puis, ai-je vraiment envie de savoir ? Je suis bien à penser et dire ce que je veux…

Et alors pour tout vous dire, nous ne savons pas. Aujourd’hui aucun diagnostic n’est posé. Loulou devra attendre l’âge de 6 ans pour passer des tests et que nous sachions si oui ou non il est précoce. Si on en croit la maîtresse, les parents ayant des enfants précoces et tous les livres et articles sur le sujet que j’ai lu, il n’y a aucun doute.

Mais pour le moment nous sommes dans le flou absolu. Vous êtes vous déjà retrouvé dans une situation où vous ne savez pas comment aider votre enfant ? Non parce que en réalité je m’en cogne pas mal du diagnostic. Je me fous de savoir quel QI il a ou quel âge intellectuel il a. Je veux juste des solutions. Là. Maintenant. Que l’on m’aide à aider mon fils !

Et en même temps j’ai envie de savoir. J’ai l’impression qu’une fois les mots posés il y aura comme une libération. On saura. Donc les choses se mettront en place pour lui venir en aide. Mais je sais que ça ne fonctionne pas comme ça. Que si nous serons en mesure de lui offrir des « outils » tout le chemin à parcourir devra être fait par lui. Et par nous, en tant qu’accompagnateurs.

Le chemin sera long. Et j’avoue que cela me fait peur. Attends son enfant est précoce et elle se plaint ? Je n’ai pas souhaité que mon enfant soit précoce. Ça n’a rien de cool, gratifiant, jubilatoire ou toute autre idée farfelue qui vient en tête de certains. C’est une lutte. Une lutte quotidienne. Un enfant qui se bat contre lui-même et des parents spectateurs et impuissants.

C’est un enfant qui ne laisse pas de place à la non organisation (dont nous sommes pourtant les maîtres à la maison). C’est un enfant qui veut savoir. Tout. Sur la vie, la mort, l’espace… mais parfois je ne sais même plus quoi lui répondre. C’est un enfant qui veut tout comprendre et que ne te fera pas de cadeau si tu te trompes. Une veste est une veste. Un manteau est un manteau. Et tu n’as pas intérêt à dire un mot plutôt qu’un autre car il ne va pas juste prendre sa veste/manteau pour le mettre. Ça va durer des heures, de discussions, de contradictions et de « non, ça ne s’appelle pas comme ça ». Il ne s’arrête jamais. Lui. Son corps. Son cerveau. Il ne pardonne pas l’erreur ou l’approximation. Il vit en perpétuel contraction avec lui-même.

On pèse chaque mot. On analyse chaque situation. Il nous scanne et perçoit chacune de nos humeurs. C’est une éponge. C’est fatiguant… Et il demande une attention toute particulière.

Il oscille entre des phases rythmées par des tempêtes émotionnelles à répétition et des moments plus doux, où nous le retrouvons plus serein.

Et comme c’est un petit bonhomme qui vit chaque chose pleinement, notre quotidien est également empli de rires, vrais, spontanés, entiers. Il est intéressant et intéressé. Il a de l’amour à revendre et nous en donne beaucoup (et ça c’est bon).

Il est tout ça à la fois. Un umbrunglio de sentiments prêts à exploser à chaque instant.

C’est un trésor de la nature. Il est MON trésor.

 

Je me rends compte que tout ce que je viens de vous dire n’a probablement pas vraiment de sens. Et que j’ai tout posé là comme ça, sans qu’il n’y ait vraiment de sens ou de cohérences entre certaines phrases. Et je crois qu’au fond ça reflète pas mal notre quotidien. Passer d’une chose à une autre, sans raison, sans transition. S’adapter. Je n’attends pas forcément un conseil ou pire un apitoiement. C’est mon quotidien, je vous le partage. Si vous vivez la même chose cela vous rassurera peut-être de savoir qu’il y a un joli troupeau de petits zèbres dans les foyers Français : vous n’êtes pas seuls. Et puis c’est bien beau de toujours vous parler de ce qui est beau, avec mes #petitsbonheurs du dimanche soir sur Facebook mais je suis une personne comme une autre. Ce n’est pas parce que je tiens un blog que j’échappe à un quotidien « normal ». Sans paillettes ni chichis. Je doute, je cris, je pleure, je ris, je m’extasie. C’est la vraie vie. MA vraie vie.

 

Un petit mot, un avis, une question, laissez-moi un commentaire… j’y répondrai avec plaisir

Et pour ne rien rater, abonnez-vous 🙂

Accueil

84 commentaires sur “Ça vous choque ? C’est pourtant ce que certains pensent”

  1. Je te comprends, j’ai une amie qui a 4 gamins, 3 sont précoces diagnostiqués. Ils sont exactement dans le profil que tu décris. C’est très fatigant pour les parents, qui font de leur mieux. Et c’est vrai que quand on ne connait pas la situation vu de l’extérieur on se dit « Quand est ce qu’ils s’arretent ? »

    Courage à vous ! Vivement le diagnostic que vous soyez fixés

      1. Je reconnais bien dans ton commentaire notre petit zèbre de 5 ans qui nous épuise… Lorsqu’une période de calme s’installe, quel soulagement ! Mais une mauvaise vague arrive toujours derrière, et on se fait arroser à chaque fois 😔! Cris, pleurs, gros mots, insolence, impulsivité…. Une tempête qui ravage tout sur son passage. Patience et amour, c’est la seule chose dont nos bébêtes on besoin 😊. Bon courage à toi.

        1. En lisant cet article je sens les larmes me monter aux yeux… nous vivons mot pour mot ce quotidien avec notre fils de bientôt 6 ans, tout est dit, tout est si juste, je n’aurais pas pu decrire d’une meilleure façon ce que nous vivons (et subissons) chaque jour. Tous les mâts je me lève en me disant “reste calme, aujourd’hui ça se passera bien, pas de cris, pas de pleurs”… et 10 minutes plus tard mes espoirs s’effondrent pour un morceau de pain mal coupé, du beurre mal étalé ou des chaussettes mal mises… Alors oui c’est épuisant, je me sens impuissante, j’essaye d’accompagner au mieux mon enfant qui se bat contre son stress permanent, mais souvent je craque, je perd patience, et je m’en veux… et c’est déjà le matin et une nouvelle journée qui commence… j’espère réussir à trouver des clés pour aider notre enfant, nous attendons également ses 6 ans pour faire les tests appropriés, en espérant que cela nous aide à trouver des solutions… encore Merci pour cet article, on se sent moins seuls…

      2. Oui pour ma part 3 sur 3 . 17, 9 et 6 ans. Compliqué mais tellement d amour! Et avec mon grand ça y est je souffle😅. Plus que 11 ans à tenir! Bon courage à toutes et tous.

  2. Cela doit être épuisant au quotidien… J’ai des amis dont les enfants sont précoces et l’aîné avait ausi pour particularité d’être « un harceleur de questions » et ce, depuis son plus jeune âge. Il avait bien entendu d’autres caractéristiques (hypersensibilité) mais une fois le diagnostic tombé, cela a permis de mieux le comprendre et surtout de s’adapter à lui. Sa sœur est aussi précoce mais ça se résume à d’excellentes notes scolaires sans fournir d’effort.
    1 an 1/2, c’est long à attendre alors j’espère que ton témoignage sera entendu par d’autres parents se retrouvant dans ta description et que vous trouverez ensemble des solutions.

    Cécilia

    1. Ce qui est frustrant c’est que j’ai l’impression d’avoir les solutions mais rien pour les appliquer…
      Depuis peu nous l’emmenons voir un neuropsy mais pour le moment toutes les séances se sont passées “en accompagnement de parents”. Alors c’est super, on échange, on explique, on nous donne quelques clés mais pour le moment aucun “travail” n’est fait directement avec lui pour l’aider à gérer ces tempêtes émotionnelles lorsqu’elles surviennent. Et c’est ça qui est dur. Car quand on arrive à faire passer la crise, ça va. Mais quand on y arrive pas, que ça dure… là on se sent désarmés, seuls à la maison

    1. Oh oui de l’hypersensibilité il y en a par ici… Mais je ne sais pas comment l’aider. On a lu, assisté à des conférences, formations, acheter des jeux en tout genre mais rien de tout cela ne permet de gérer une crise quand elle survient. En tout cas pas pour le moment. Il sait qu’il doit respirer, apprendre “à gérer”, mais il n’a que 4 ans 1/2. C’est lourd pour son âge ce qu’on lui demande de faire… On essaye de l’aider au mieux mais nous sommes parfois dépassés. Le temps est notre ami, ça viendra 😉

  3. Bonjour par ici,
    Ton article est très touchant. Tellement sincère. Je me suis laissée emporter par tes mots, ces situations particulières que tu décris si bien. Je ne peux que vous souhaiter le meilleur à venir avec l’assurance que tu réussiras à donner à ton enfants le meilleur qu’il puisse recevoir, simplement parce que tu es la personne la plus apte à le faire, n’en doute pas.
    Merci pour ce beau témoignage sensible et au plaisir de te lire de nouveau.
    EM.

    1. Merci pour ces mots 💕
      Je ne doute pas, je sais que nous arriverons à l’aider entouré de beaucoup d’amour.
      Seulement j’ai hâte, je voudrais être magicienne pour le soulager car il m’est parfois difficile de le regarder se perdre dans ses émotions.

  4. Encore un super article. Non personne ne peut savoir ce que vous vivez, chaque enfant et unique et à sa propre façon de fonctionner… en tout cas c’est libérateur d’en parler et c’est déjà bien… courage 😙

  5. Ce qui me touche particulièrement c’est cette impuissance de la part des parents, vous… Cela me semble très difficile à supporter!
    Évidemment qu’un diagnostic sera le début d’un long parcours mais au moins il y aura un nom à tout ce désordre émotionnel et les cases ont du bon parfois!

    1. C’est exactement ça. J’ai beaucoup de mal à vivre avec ce sentiment d’impuissance.
      C’est vrai, quand on devient maman on imagine que rien ne pourra atteindre notre enfant, car nous sommes là pour le protéger, de tout (ou presque). Et même si nous mettons tout en oeuvre pour lui venir en aide, qu’il apprenne à se sentir bien dans son corps avec ses émotions, le voir parfois submergé et se sentir impuissant face à cela est pour moi, difficile à supporter.

  6. Ton article m’a pris au corps, j’en ai la larme à l’oeil, c’est tellement difficile d’être parents de nos jours dans une société qui nous juge tout le temps ou qui est la pour nous dire « QU’AVANT » ca ne se serait pas passer comme ça…..mais mon enfant il n’y a que papa et moi qui en ont la notice et encore pas complète alors chaque jour qui passe on fait de notre mieux pour avancer dans la joie et la mauvaise humeur parcz que c’est sa la vie !! Pleins de pensées à vous 😘😘

    1. 💕
      Vous m’avez fait sourire… C’est tellement vrai que nous seuls (et parfois certaines personnes très proches) ayons la notice (ou presque)… et même ça certains ne le comprennent pas.
      Merci pour vos pensées, nous allons continuer à avancer dans la joie, la bonne et la mauvaise humeur 😁

  7. Ton billet vient de me mettre les larmes aux yeux… pour la simple et bonne raison, que j’aurais pu écrire ses lignes presque mot pour mot… *2… chacun à leur manière, par période mais Ce n’est jamais simple, rien n’est simple avec eux… nous soupçonnons depuis longtemps cette précocité mais nous n’avons encore jamais passé le cap des tests… pas envie de mettre une étiquette officielle, pas sure que cela apporte quelque chose, etc… bref, tout ça pour te dire que tu n’es pas seule, que tu n’es pas anormale, que t’es sentiments sont compréhensibles…
    N’hésite pas si tu veux échanger sur le Sujet. On est en pleine discussion avec la maîtresse pour un bilan psy scolaire Pour mon loulou de 4 ans…
    plein de soutien

    Virginie

    1. Coucou Virginie,
      Merci pour ton joli message. Je t’avoue que j’y songe pour ma poupette de 9 mois puisqu’il paraîtrait qu’il n’y a jamais qu’un HP par fratrerie… et quand je vois la vitesse à laquelle elle veut manger la vie… Et effectivement, c’est tout autre chose 😉
      Je suis un peu comme toi, au fond je crois que les tests m’importent peu. J’aimerais seulement trouver quelqu’un vers qui me tourner pour pouvoir aider au mieux mon grand dans les moments difficiles. Je sais que cela prendra du temps alors je m’arme et je colmate quand il en a besoin 😉
      Je saurai où te trouver pour échanger. Merci beaucoup 💕

  8. Je te comprends tellement, je suis aussi dans ce cas, j’ai dû faire diagnostiquer mon fils quand il était en CE1 pour fournir des outils au corps enseignants qui ne comprenaient pas. La précocité, c’est une richesse et un défi à la fois (c’est ce que je dis d’ailleurs dans mon article aujourd’hui sur le blog, le premier que je poste sur le sujet car ce n’est pas forcément facile d’en parler…).

    1. Comme c’est joliment dit : une richesse et un défi à la fois. C’est tellement ça…
      Et non ce n’est pas facile et merci pour ton article, et pour la belle découverte que j’y ait faite 😉

  9. Merci pour ce très bel article. ❤

    Maman de 2 zèbres, je comprends parfaitement tes difficultés du/au quotidien, le regard des autres, leur jugement… et même, l’incapacité d’adultes (complètement largués ! 😡 ) dont le métier est pourtant d’être au contact d’enfants chaque jour !!

    Difficile pour nos Minis de trouver sa place dans une société trop normée, où chaque individu doit rentrer dans un moule bien defini, mais vraiment trop petit et mal adapté aux enfants comme les miens, comme le tien, comme tous ces Loulous dont les Mamans viennent de laisser un comm’ sur ton blog…

    Restes positive, accroches-toi, la route est longue mais tu n’es pas seule : échanges avec d’autres parents lorsque les coups de mou prennent trop de place, laisses dire les méchants, les médisants et les jaloux, ceux qui savent mieux que nous… Chaque enfant est unique, qu’il soit “étiqueté” précoce, ou autre… et nous sommes uniques pour eux ! Notre meilleure arme : l’amour infini que nous portons à nos Loulous, quoi qu’il arrive !

    Nous sommes des Warrior 😉

    Bon courage 🙂

    1. 💕💕💕
      Merci infiniment… C’est tellement ça, c’est tellement nous… et cette arme qu’est l’amour que nous leur portons ! Cette force que nous puisons au fond de nous pour eux. Tu as raison la route est longue, mais nous serons là tout le long du chemin pour leur tenir la main…
      Et si un cailloux passe leur chemin, je connais désormais quelques personnes vers qui me tourner pour m’aider à l’enjamber 😉 Et que c’est bon !
      Encore merci !

  10. Bonjour,

    Merci pour votre article, tellement touchant.
    Je suis maman d’un petit garçon de 6 mois nous avons eu des débuts très difficile. Beaucoup de séances chez l’Osteopathe qui chaque fois me dit: ” votre enfant souffre d’ypersensibilité”
    Vous l’avez remarqué aussi tôt pour votre enfant ?
    Mon petit garçon se met dans des états de colère accompagné de pleurs qui donne des coups de poignards dans le coeur. Parfois j’arrive à le calmer mais pas toujours.
    Je ne suis pas dans votre situation et comme vous le dites si bien tant qu’on ne le vit pas on se sait pas. Mais je vous donne tout mon soutien et mon courage pour que vous puissiez avoir toutes les clés en main pour aider votre bout de chou.
    Merci encore.
    J’espère vous lire bientôt et avoir des nouvelles.

    1. Merci beaucoup pour vos mots, c’est touchant… 💕
      J’avoue ne pas avoir fait attention plus que cela car c’était mon aîné, je le voyais évoluer. Point.
      Ma maman (qui travaille en petite enfance) m’avait fait la remarque à plusieurs reprises qu’elle le trouvait “en avance”. J’avoue avoir préféré écarter cette idée me disant que c’était “la grand-mère qui parlait” et qu’elle souhaitait voir en son petit fils quelque chose “d’exceptionnel”.
      A l’entrée à l’école on nous a tout de suite indiqué que mon fils était très à l’aise à l’oral. Il avait, semble-t-il pour son âge, une certaine aisance et beaucoup de vocabulaire. Ce n’est qu’à l’entrée de la MS que la maîtresse nous a parlé de “haut potentiel” (de par son comportement).
      Nous ne l’avons pas vu venir je pense, et en même temps on s’y attendait un peu avec ce que l’entourage disait. Je crois que je préférais juste ne pas y songer à ce moment-là…
      Donc non, nous n’avons rien remarqué lorsqu’il était bébé et avant que ces crises ne commencent (aux alentours de ses 3 ans 1/2) rien ne nous avait vraiment alerté.
      Après réflexion je me souviens qu’il a toujours été très sensible (devant un dessin animé par exemple). Il a toujours été submergé par ses émotions. Mais pas aussi jeune que votre Loulou.
      Je vous souhaite plein de courage et surtout ne lâchez pas, tant que vous n’en aurez pas compris la cause et que l’on vous dise comment l’aider…

  11. Très bel article qui me fait me poser des questions sur mon petit bonhomme de 4 ans qu’on ne sait plus gérer. En lisant je l’ai vraiment reconnu et je vous comprends. Nous avons accusé son comportement sur l’arrivée de sa petite sœur qui a maintenant 2 mois, en y repensant ça a commencé bien avant ma grossesse. Merci d’avoir publié un bout de votre quotidien.

    1. Je vous en prie 💕
      Nous avons nous aussi mis son changement de comportement sur le “dos” d’autre chose au départ. Et après tout je pense que cela est tout à fait normal puisqu’il y a toujours des facteurs extérieurs qui influent sur nos ptis Loulous. Continuellement. Tout simplement parce qu’il n’est pas facile de grandir et d’évoluer dans ce monde lorsqu’on est enfant. Il y a tellement à apprendre, à découvrir, de frustration et tant d’autres émotions à gérer…
      Prenez soin de vous et de votre Loulou 💕

  12. Mon quotidien!!!! Sauf que le mien a 10 ans, qu’on a consulté psy, psychomotricienne, microkine, ostéopathe, spécialiste transgenerationnelle ou un truc dans le genre mais que rien n’y fait … la psychomotricienne m’a effectivement dit vite fait un jour qu’il avait des signes de précocité mais quand j’en ai parlé au pédiatre il m’a dit que tant que cela ne gênait pas sa scolarité il ne fallait rien faire …. alors on attend …. et on affronte le regard des autres!!!! L’arrivée de son petit frère il y a 20 mois l’a un peu calmé mais ce n’est pas encore top 😉😉😉 je m’inquiète beaucoup pour sa vie d’adulte …. mais cela fait du bien de lire que d’autres parents sont dans la même situation ❤️

  13. Je suis hypersesible, zébrée et maman d’une petite princesse de 17 mois qui prend le même chemin que moi… si mes parents n’ont rien pu faire (car personne ne leur a dit “tiens votre gamine est peut être un peu zébrée), le temps m’a appris à “gérer” mes tempêtes émotionnelles. Et finalement ça s’est bien passé ! Donc restez aussi zen que possible, continuez à montrer votre amour et à serrer fort vos enfants dans vos bras… tout ira bien. Promis!

  14. bonjour
    je ne laisse jamais de com sur mes lectures au gré du net…je suis tombée sur votre article par hasard et pourtant je n’ai ps su resister à l’envie de vous faire une réponse, dans le seul but d’essayer de vous « aiguiller, »dans votre cheminement, pas du tout de vous obliger bien sur.
    pas ce que ce que vous ecrivez je l’ai vécu , pendant des années, avec mes ainés, et parce que en tant que maman moi meme atypique, j’ai evolué dans mes connaissances et mon apprehension des choses sur ces sujets qui sont devenus une part de ma vie , je me permets. ^_^
    voila je vais tenter de résumer. chose pour laquelle (je suis assez nulle et m’en excuse par avance..)

    j’ai donc 4 enfants, trois ainés agés de 17 à 21, et une petiote de 5 ans tout juste.
    mes ainés ont été les « revelateurs » de latypisme chez nous..je ne connaissais rien a ces notions de hpi, etc a lepoque de leur naisance.ayant consulté suite a des remarques scolaires pour deux d’entre eux, j’ai eu la stupeur de decouvrir qu’ils etaient « ‘precoces »….mais qu’est ce donc?
    et bien ce que jai lu a l’epoque ma bouleversé car je m’y retrouvais aussi…moi qui metauis sentie si nulle et inadaptée toute ma vie je ne pouvais pas etre « surdouée ».impossible.jai donc decidé en douce daller faire un bilan aupres d’une psy sensibilisée au sujet.ce resultat a changé le cours de ma vie.
    ayant des hypersensorialités diverses, ‘(hyperaccousie, sensibilités tactiles et odeurs, etc) et d’autres difficultés relationnelles et incomprehensions, jai poussé plus tard le cheminement jusqu’à une autre piste qu’on ma conseillée, et qui reste taboue en france encore, le syndrome d’asperger au feminin.
    et jai été diagnostiquée avec le SA ) 39 ans(. »compensé « par un hpi…comme assez souvent chez les tsa .) au CRA de ma region. (une renaissance me concernant.)

    pour lun de mes grands jai eu les même ressentis, que pour moi, il avait trop de signes autres que le seul HPI…hyper sensibilité aux bruits, crises…que le seul hpi ne peut induire seul.le hpi seu est juste une cognition très efficace, mais seyulement un trouble eventuellemnt associé peut induire des crises, ou des difficultés plus intenses…certains sont dys, tdah, toc, ou encore TSA, et de très nombreux….)
    mon fils après avoir été detecté thqi a 6 ans, a été diag TSA (asperger) à 14 ans. et c’est ce dernier diag qui nuos a reellement eclairé.
    violà, evidemment si vous lisez sur le sa sur le net , vous tomberez sur des idées recues obsolètes, (et cela vous fera dire non, mon fils n’est en rien concerné par cela.) pour vraiment sinformer il faut consulter des forums actualisés dans les connaissances, tels que « asperansa, « ..et des sites actuels.des blogs de mamans d’aspergers (et hpi, ) sont utiles pour se renseigner.)
    pourquio je dis totu ça, pas du tout pr vous embeter, mais j’ai moi meme fais cette erreur de penser mon fils très surdoué (comme me le disaient tous les professionnels rencontrés, eux aussi ne voyaient que par la precocité pour « tout » expliquer car ils ne sont pas encore du tout informés des tsa et que mon fils est en effet thqi) alors que la réalité etait un peu plus complexe.
    bien sur otre loulou n’est peut etre que hpi et très « sensioble, » ce qui est possible…(bien que en theorie un « seul « hpi n’induit aucunes difficultés particulière hors une hyperemotivité relative) mais renseignez vous, mieux vaut investiguer une piste pour rien que passer à coté à mon avis…
    bonne chance pour la suite avec vote petit.
    pour en avoir élevé 3 (et ma puce est en train de les suivre sur ces voies..deja reconnue hpi.) je peux vous dire que la vie est plus intense, plus « difficile » au quotidien certes, mais plus passionante aussi.
    pour le regard des autres il est douloureux mais on doit absolument apprendre (parfois çest lafaire dune vie) a ne plus s’en soucier…et s’entourer des siens qui comprennent.

  15. Je pleure.. Maman d’une petite fille de presque 7ans précoces.. Et je suis à bout, je n’est plus de patience.. Je n’arrive plus à etre sur la même longeur d’onde… J’ai mal de voir ma fille en souffrance, et j’ai mal de ne PLUS vouloir accepter ce “trop”, je ne supporte plus le regard des gens comme si ma fille été mal élevé, de me priver de pleins de choses car les remarques fonts mal… (elle aussi d’ailleurs), sa psy m’aide comme elle peut, et je viens d’accepter que oui une étiquette puissent la rendre chèvre, ou tel vêtements pour X raison… Que le son soit trop fort, que certaines odeurs soient insupportable pour elle a lui mettre la nausée… Que ce quotidien est difficile, qu’est ce qu’ont peut ce sentir seul face à un enfant qui rentre pas dans le moule… Et le pire c’est quand le 2ème commence à prendre le même chemin, je me dit que c’est pas finit…
    Désolé pour le pavé… Je me sent si seule…

  16. Bonjour,
    Je me permets de vous écrire car votre texte m’a beaucoup touché. Tout d’abord je me présente, je m’appelle jade, j’ai 18 ans, et j’ai été diagnostiqué « surdouée » (même si ce mot m’insupporte, évidemment que je ne suis pas plus douée que les autres) il a un peu moins d’un an. J’ai vécue toute mon enfance et adolescence avec le sentiment d’etre bizarre, d’etre différente mais je ne comprenais pas ce que j’avais et comment avancer avec mes démons intérieurs. Jamais de la vie j’aurais imaginé être surdouée, pour moi surdoué c’est l’intello du premier rang, alors comment moi, la gamine bizarre en échec scolaire je pouvais l’être. Ce qui a interpellé mes parents et surtout ma psy c’est une hypersensibilité, une psychorigidité au niveau de l’heure (quand il est 12h28 il n’est pas midi et demi, il est midi vingt-huit), une organisation et une logique que personne ne comprend (tout faire en plus compliqué).
    Bref aujourd’hui je suis une jeune adulte obligée de me battre dans un monde qui ne me comprend pas et que je ne comprend pas.
    Bref sur ce, prenez soin de votre fils, il a et aura besoin de vous.
    Merci beaucoup pour votre texte

  17. Il a quel âge petit loulou ?
    Je vois malheureusement très bien la scène où il hurle avec, les mains sur les oreilles en hurlant car trop de bruit. C’était il y a un an ici, ça s’est calmé.
    Où qu’elle fond en larmes parce que j’ai dis qu’on irait au Louvre pendant les vacs et que la ce soir elle est en vacs et… qu’on ne va au Louvre que demain….
    Youpi.
    Qu’on a fini par la laisser manger ou elle voulait et ce qu’elle voulait. XD
    Mais qu’au final, maintenant, après presque 5 ans d’accompagnement, c’est une chouette petite fille. Qui me demande à voir aussi le musée d’Orsay. Zut. XD

  18. Bonjour,

    Votre article me touche beaucoup. Je suis moi-même maman, et si j’envisage la “zébritude” de mon petit garçon de trois ans, c’est aussi et avant tout parce que son papa et moi sommes zébrés tous les deux (diagnostiqué pour moi, pas pour le papa, mais j’ai trop l’habitude du HPI pour passer à côté). Je comprends vos doutes, vos peurs. Mes parents les ont eus également (ma soeur est zèbre aussi).

    Je lis certains commentaires qui refusent l’idée d’un test pour ne pas mettre d’étiquette. Je comprends. Mais je suis en désaccord vraiment profond. Faire reconnaître la précocité via un test, c’est l’officialiser. Ca permettra déjà d’avoir du “poids” face à certains enseignants réfractaires (je suis prof, je sais de quoi je parle), pour les obliger à différencier, à tenir compte du fonctionnement différent de l’enfant. Et surtout pour votre fils, ça lui permettra de mieux comprendre son fonctionnement atypique. De ne pas se considérer comme bizarre et surtout comme seul, parce que vous pourrez lui montrer qu’il existe plein d’autres enfants comme lui. Libre à vous ensuite d’entrer en contact avec d’autres familles de zèbres, via l’AFEP ou Mensa par exemple.
    J’ai personnellement eu la chance d’être diagnostiquée assez tôt pendant mon enfance (même si ça ne m’a pas empêchée de ne pas me sentir légitime, le fameux syndrome de l’imposteur). Mais j’ai côtoyé pas mal de zèbres qui ne se sont compris qu’à l’âge adulte. Et l’ignorance avait eu le temps de faire pas mal de dégâts, au niveau de l’estime de soi mais aussi des relations sociales et de la vie professionnelle. Savoir, c’est se connaître. C’est agir, prendre en compte, accepter. Et c’est essentiel pour vivre au mieux sa zébritude.

    Un autre point : je ne suis pas spécialiste de l’autisme Asperger. Mais réduire la précocité à une simple hyperémotivité, c’est une erreur. L’hypersensibilité est tout autant physique qu’émotionnelle, même avec un “simple HPI”. Pour ma part, je suis hypersensible à la lumière, à certaines sensations tactiles, aux odeurs (je suis incapable de porter du parfum sans avoir la nausée), aux goûts/textures… et surtout au bruit. Si vous avez pu vous renseigner sur le fonctionnement cérébral des zèbres, vous avez dû comprendre que le déficit d’inhibition latente n’arrangeait rien concernant ces stimulations sensorielles. Donc non, la précocité, ce n’est pas qu’une hypersensibilité émotionnelle. Il faut le savoir.

    Je vous souhaite beaucoup de courage et beaucoup d’amour. Je sais que le regard des autres peut être pesant. Mais restez droite dans vos bottes, apportez tout l’amour du monde à votre enfant, n’hésitez pas à lui proposer des aides extérieures (psychologue – ouverte à la précocité, etc.). Et promis, on peut grandir et s’épanouir avec tout ça. 🙂

    Si vous avez envie ou besoin d’en discuter, je reste disponible par mail (mon adresse doit être visible j’imagine).

    Bonne continuation à vous et à votre famille.

    1. Bonjour je suis tombé sur votre post qui maintenant date de longtemps mais je suis complètement perdu face a mon fils de bientôt 4 ans.psy scolaire, maîtresse pense a de la précocité il ne joue pas et ne s’intéresse pas aux autres enfants, sollicite beaucoup l’adulte et refuse de jouer seul à la maison ..je suis enceinte de 7 mois depuis l’annonce son comportement n’a fait qu’empirer nombreuses crises de colère, demande d’attention casi permanente mais surtout la où nous nous inquiétons et nous demandons si cela existe chez des enfants précoces c’est que depuis un moment il a peur de pleins de choses complètement farfelu de bottes,de chapeaux,bonnet,mannequin, sans non plu se mettre dans tous ses états ça dépend des conditions des endroits mais en image il veut pas en voir non plu il refuse de manger un gâteau ou un chocolat si il y a un bonhomme ou ce genre de dessin dessus,on lui donne un yaourt il nous dit que ça ressemble a de la colle et refuse de le manger quitte à se faire un haut le coeur …on ne sait plus comment réagir ni quoi penser tout devient difficile …est ce que les précoces peuvent avoir ce genre de comportement ? …merci .

      1. Bonjour, ceci n’est pas nécessairement lié à la précocité, mais certains enfants HP sont hypersensibles : sensoriels, émotionnels, etc. Il se peut que votre fils soit sensible aux textures par exemple, ce qui expliquerais les difficultés rencontrées au niveau alimentaire. Je vous conseille fortement d’en parler à un médecin ou psychologue pour comprendre d’où cela vient, et comment l’aider à traverser cela.
        Je vous apporte tout mon soutien pour cette phase difficile que vous vivez en ce moment, après la naissance de ma fille ça a aussi été la période la plus difficile à gérer avec mon aîné. Nos petits Loulous sont très sensiblesn et cela génère beaucoup de bouleversements dans leur petit monde <3

  19. Merci pour cet article qui nous fait un comprendre votre quotidien « difficile » avec un petit amour de zèbre.
    Je me pose la question se savoir comment on se rend compte que notre petit est un hypersensible? Est ce que c’est « en lui » dès le début ou est ce que c’est progressivement quand il grandit et qu’il est capable de s’exprimer ? Bon courage à tous

    1. Je dirais que c’est ancré en lui. Mais, comme tout enfant, cela se manifeste à l’âge du terrible two, ou plus tard, comme pour nous. L’année la plus difficile a été celle entre 4 et 5 ans.
      Pour l’hypersensibilite, en réalité on nous a d’abord parlé d’une possible “avance” de Loulou (langage, psychomot, apprentissages, etc). Il arrive que les enfants à haut potentiel, aient des difficultés comme dyslexie, dysphasie, hypersensibilité, etc.
      Cela nous a donc mis sur la voix quand il a commencé ses crises. Je ne saurais pas vraiment l’expliquer, mais une crise de colère d’un enfant hypersensible, n’a rien à voir avec une crise d’un enfant n’en souffrant pas. C’est violent, c’est ancré en lui, c’est plus fort que lui. Les émotions le submergent complètement. C’est incontrôlable. Il a fallu composer avec, s’adapter à lui.

  20. Bonjour,
    En lisant votre article, ma culpabilité s’est amoindri. J’ai un enfant diagnostiqué HPI avec des crises éprouvantes et incontrôlables. Un jour, j’ai craqué devant mon frère, en pleures. Lui ne vivant pas la situation et ne prenant pas en compte le fait que mon enfant soit HPI a voulu “m’aider” mais malheureusement il m’a enfoncé encore plus, ayant l’impression d’être une mère nulle et me faisant manipulée par mon enfant. Alors qu’en réalité, il n’y peut simplement rien et ne fait pas exprès.
    Lorsque le diagnostique a été fait, on ne nous a pas donné de conseils, d’accompagnement, rien… cela fait une année maintenant et j’ai toujours autant de peine à comprendre ses réactions, à penser et me rappeler que ses réactions ne sont pas contrôlées.
    Sans parler de l’école qui n’est pas très réceptive…
    Bref, tout ça pour vous remercier de me faire relativiser, prendre du recul et me dire que ce n’est pas une fatalité.
    MERCI

    1. Bonjour,

      Merci pour votre commentaire, votre témoignage me touche beaucoup.
      Je ne peux que vous conseiller de prendre contact avec un neuropsychologue. Vous pouvez vous rapprocher de l’AFEP (Association Française des Enfants Précoce). Ils ont une liste de spécialistes par région ou département. N’hésitez pas à les solliciter par mail pour avoir la liste.
      À l’époque où j’ai écrit ce texte, il n’y avait qu’une suspicion de HP. Depuis, mon fils a passé les tests et fait un suivi régulier avec une neuropsy.
      Les crises avaient cessé bien avant son test, mais il était pour nous important que notre fils soit suivi par quelqu’un qui maîtrise parfaitement son profil. Nous faisons aussi de l’accompagnement avec sa neuro, avec des séances seulement avec nous (parents), sans notre fils. Cela nous aide à comprendre comment on peut réagir face à telle ou telle situation de la vie quotidienne.
      Ne restez pas seule. Vous avez vous aussi besoin d’être accompagnée.
      Je ne sais pas si vous connaissez, mais il y a également des groupes Facebook pour parents d’enfants HP. Celui-ci notamment : https://www.facebook.com/groups/696950103656251

      Ce n’est pas une fatalité, mais ce n’est pas simple à vivre. Autant bien s’entourer pour que toute la famille soit apaisée 🙂

      J’espère avoir pu vous être utile.

      Bonne continuation

  21. Je me reconnaît tellement dans tout ce que tu as écris. Au fond de moi je le savais mais je viens d’avoir les résultats, nous avons aussi un petit zèbre à la maison. L’ainé de la fraterie, 7 ans.
    En 2ème et 3ème j’ai eu des jumeaux mais je savais que l’épuisement ne venait pas des jumeaux…
    Aujourd’hui je le sais et cela permet de déculpabiliser (je pensais vraiment que c’était moi qui avais un soucis au niveau de son éducation) mais je reste démunis pour gérer les crises et avoir un semblant de calme à la maison. Comment faire pour l’aider et ne plus être dans les cris et l’opposition non stop. Si tu as des clés, je prends 😉

  22. Mon fils de 6 ans vient d’être diagnostiqué dans la plus haute phase de la précocité… quand j’ai vu le test j’ai pleuré! Je ressentais du soulagement (non mon enfant n’est pas fou, et moi non plus) et en même temps de voir ses courbes si hautes ça m’a fait très peur. J’ai tellement peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir à l’amener à être heureux, parce que la seule chose que je souhaite comme tous parents, c’est son bonheur. Mais en voyant cette courbe j’ai compris que son chemin pour atteindre ce bonheur sera encore plus rude et sinueux qu’un enfant « normal ».

    1. Vous allez être formidable, on apprend en même temps qu’eux vous verrez <3
      Le simple fait de lui faire passer le test et de comprendre son mode de fonctionnement est une précieuse aide que vous lui apportez. Laissez-vous guider par le neurologue si besoin, et surtout soyez forts et à l'écoute l'un de l'autre et tout se passera bien. Vous allez voir, c'est magique de vivre avec un zèbre (même s'il y a des moments plus difficiles que d'autres).

  23. Je me reconnais aussi dans ce témoignage
    Jongler avec l’ascenseur émotionnel n’est pas évident au quotidien et quand l’adolescence s’en mêle cela se complique.
    Garder la positive attitude n’est pas évident tt les jours mais nous sommes tous des êtres humains

  24. Bonjour
    Pas de sens ? Oh que si! Je retrouve complètement mon fils dans cette description, j’en viens même à me demander si je n’ai pas écrit cet article !
    Bientôt 4 ans, et la lutte au quotidien depuis 2 ans. Et oui, je repense souvent (=toujours) à ses 2 premières années siiiiii faciles.
    Ça fait du bien de se sentir moins seule. Merci.

  25. Je voulais juste te dire merci pour ces mots. Merci de m’avoir aidé en mettent des mots sur ce que je ressens et vis avec mon fils de. 6 ans…. merci….

  26. Bonsoir, nous sortons d’un rendez-vous avec la maitresse de notre fils en GS qui est top et qui communique bien avec nous. Mais comme nous, elle se senti désarmée. Notre fils est plein de finesse mais est aussi une vraie cocotte-minute dès qu’on lui oppose un refus! E c’est là que je lis votre post de 2018: mais c’est moi, c’est nous! Merci! On continue en espérant trouver le truc pour l’aider ! Me

  27. Bonjour Magaly,
    J’aurais pu écrire ces mots, mot pour mot…
    Je dirais, comme les personnes qui ont écrit les commentaires précédents, que ça fait du bien de savoir que nous ne sommes pas seuls à vivre cette situation, néanmoins, ça ne rend pas le quotidien plus simple…
    Notre fils a 3, 5 ans et nous initions différentes démarches, avec le soutien de sa maîtresse.
    Dans la mesure où votre article date de 2018, j’aimerais savoir si nous pouvons échanger sur ce que vous avez mis en place de votre côté, et si vous avez des conseils à nous donner pour aider notre petit garçons, et pour faciliter les relations intrafamiliales, qui se tendent de plus en plus. Merci !!

  28. En lisant cet article je sens les larmes me monter aux yeux… nous vivons mot pour mot ce quotidien avec notre fils de bientôt 6 ans, tout est dit, tout est si juste, je n’aurais pas pu decrire d’une meilleure façon ce que nous vivons (et subissons) chaque jour. Tous les mâts je me lève en me disant « reste calme, aujourd’hui ça se passera bien, pas de cris, pas de pleurs »… et 10 minutes plus tard mes espoirs s’effondrent pour un morceau de pain mal coupé, du beurre mal étalé ou des chaussettes mal mises… Alors oui c’est épuisant, je me sens impuissante, j’essaye d’accompagner au mieux mon enfant qui se bat contre son stress permanent, mais souvent je craque, je perd patience, et je m’en veux… et c’est déjà le matin et une nouvelle journée qui commence… j’espère réussir à trouver des clés pour aider notre enfant, nous attendons également ses 6 ans pour faire les tests appropriés, en espérant que cela nous aide à trouver des solutions… encore Merci pour cet article, on se sent moins seuls…

  29. Merci merci je vois mon fils de 3 ans et demi diagnostiqué à ma demande… C’est compliqué et ça rassure de savoir qu’on est pas seul qu’on ne fait pas mal que ce n’est pas de sa faute ou de la notre 😊
    Merci

  30. Bonsoir,
    Merci beaucoup pour cet article.
    J’en pleure en le lisant.
    Mon fils de 6 ans a été diagnostiqué HPI grâce à sa maîtresse de Grande section, et je le le retrouve exactement… C’est notre quotidien. Même réaction des personnes autour de nous qui le prennent en grippe. C’est très dur. Nous ne savons plus comment faire pour apaiser ces comportements. J’espère que tout va mieux pour votre fils et vous.
    Bien à vous,

  31. Bonsoir, mon petit trésor à moi s’appelle Gabriel !
    Il est âgé de 7ans et c’est un enfant remplit de pleins d’amour,de questionnement mais aussi d’une certaine mélancolie face au choix qu’il peut avoir à faire dans la vie.
    Actuellement nous sommes en très grande difficulté car il fait des énormes crises d’angoisse au moment du coucher.
    Je pensais pouvoir l’envelopper de notre amour pour l’aider à dépasser ces moments trop lourd à vivre pour un petit garçon.
    Mais nous n’y arrivons pas malgré tout une panoplie de stratégie mis en place.
    Actuellement hospitalisé, je suis à la recherche d’un soutien d’un où de parents qui peuvent comprendre ma détresse.
    Merci beaucoup pour votre écrit cela me rassure car je suis pas loin de tout se que vous avez eçrit. .
    Stéphanie

  32. Mon quotidien couché sur cette page !
    Merci pour ces mots sur ces maux.
    C’est difficile au quotidien, c’est épuisant.
    Mais rassurant de savoir que finalement, c’est aussi le quotidien d’autres héros sans cape.
    Bon courage, la route est longue…

  33. j’aurais pu écrire exactement la même chose au sujet de ma fille. 6 ans, non diagnostiquée mais ça fait trois ans qu’on sait qu’elle est précoce. Chaque fois que j’en parle j’ai l’impression que les gens pensent que c’est pour me vanter. Sa caractéristique nous a fait perdre l’amitié de son parrain, son épouse et leurs deux enfants. Donc oui c’est dur. Oui, par phases (période de crise en ce moment). Et oui, énormément d’amour. Toujours anticiper, parler parler parler, être épuisés. Et nous n’en avons qu’une parce que pas la force d’un autre…

  34. Merci pour cet article que j’aurais pu écrire de A à Z ! J’ai tellement reconnu ce que je vis : le comportement de ma fille (diagnostiquée HPI cette année), mon sentiment d’impuissance, le regard des amis ou de la famille qui ne comprend pas… Même si j’ai l’impression de ne pas avoir votre sagesse face aux événements ! ☺️
    Je crois que j’ai accepté que notre fille était « comme ça », et que cela ne changerait pas, je commence à arrêter de penser que nous sommes responsables, mais je n’arrive pas à aimer ma vie
    Notre fille a 6 ans, elle a « fait ses nuits » à 4, et ponctue ses journées de crises, hurlements et harcèlements.
    Nous avons de bons moments, mais le quotidien est globalement difficile, pour nous et pour ses frère et sœur qui subissent aussi le bruit, les tensions et l’énorme place que notre fille prend.
    Je l’aime de toute mon cœur, et je lui trouve beaucoup de qualités mais j’ai de plus en plus de mal à supporter la vie avec elle – meme si je me déteste de dire cela ! Je déteste le we, appréhende chaque vacances, je suis tout le temps sur le qui vive. Je dors quelques heures par nuit depuis 6 ans, et ma fille aspire tout le peu qui me reste d’énergie. Chaque moment en famille est « gâché » par ses cris(es). Je m’énerve, je pleure, j’envie mes amis qui dorment la nuit et peuvent passer de bons moments en famille… Bref je deviens une femme, mère, amie, collègue que je n’aime pas…
    Difficile aussi d’apercevoir le bout du tunnel. Notre fille est suivie par une psy, nous venons de la diagnostiquer HPI, mais nous manquons clairement d’outils… et les résultats ne sont pas flagrants… Je sais que le monde ne s’est pas créé en 2 jours mais…

    1. C’est tellement touchant de vous lire ❤️
      Je ne peux que vous conseiller de vous faire accompagner. Ici la neuropsy a beaucoup apporté à mon fils sur la façon de gérer ses émotions. Nous avions également avec la neuro des séances de guidance parentale qui nous ont bcp aidées.
      Je ne dis pas que cela règle tout, mais c’est déjà un bon début.
      Chaque HPI est différent, et surtout peut être accompagné de troubles divers. Par exemple votre fille est peut être TDAH et non diagnostiquée pour le moment, ce qui expliquerait un comportement difficile à gérer au quotidien, autant pour elle que pour vous. Continuez à creuser, la sérénité est au bout ❤️.

  35. Merci pour ce post. En lisant ces mots je me sens moins seule. Nous vivons la même situation avec 4 ans de décalage. Notre ressenti, l’isolement, le regard et parfois les mots des autres…. et surtout un enfant en souffrance ! Je garde cette page ouverte et la relis de temps en temps

  36. Bonsoir, je lis vos mots, vos maux… Ils résonnent en moi, les larmes me montent aux yeux. J’ai l’impression que vous décrivez mon quotidien depuis déjà de nombreux moi. Mon petit bébé a commencé ses « crises » vers 18 mois, il en a 26. Les jours, les semaines, les mois sont difficiles. On ne sait pas comment l’aider, comment l’accompagner. Quand on ose en parler au médecin ou psy de la crèche, c’est toujours le même refrain : « c’est un petit garçon qui va très bien, c’est le terrible two, c’est normal ». Je vois bien que ça ne s’arrête pas à ça, il ne me fait pas une petite crise de 5 minutes parce que je lui refuse quelque chose (ça serait tellement simple à côté de ce qu’on vit). J’imagine et j’espère que ca a bien avancé de votre côté. Je vous souhaite tout le meilleur. ♥️

    1. Bonjour, ça a bien avancé de notre côté effectivement, mais la petite sœur suit le même chemin. Et comme chaque enfant est unique, ce n’est pas simple à gérer, même si nous sommes déjà passés par là…
      Je vous souhaite plein de courage ❤️

  37. Un petit mot de soutien et d’encouragement.
    J’ai la chance d’avoir été de l’autre côté avant alors mnt que je suis maman à mon tour (d’une petite fille de 5 ans), beaucoup de choses me semblent plus qu’évidentes. Parce que je sais surtout ce qui ne marchera pas…😂 Et j’ai évidemment la chance d’avoir son énergie et un cerveau qui fonctionne comme le sien !
    Si je peux me permettre un conseil (j’ai aussi longuement travaillé avec des enfants), c’est de rester ferme (ou de le devenir un peu plus). Patience, douceur et communication ne sont pas ennemis ni incompatibles de règles et de structure. Les enfants hypersensibles et/ou hpi aussi peuvent faire des caprices ou manipuler leurs parents. (Typiquement l’histoire du dessert… un enfant hpi aussi doit comprendre qu’une décision a une conséquence !) Ms je te rejoins sur le fait de rester calme et de réconforter qud le besoin en est… Comprendre et accompagner ne doit pas devenir ´laisser tout faire’ ou ‘tout accepter’ sinon, crois-moi, tu te feras manger très vite et votre relation sera déséquilibrée.
    Bref n’hésite pas à écrire si tu veux en discuter à l’occasion… 😉

  38. Bonjour,
    Je viens de taper en recherche Google comment gérer les crises du soir de son enfant et je tombe sur votre article. J’en ai les larmes aux yeux car je vis la même avec mon fils de 6ans. Sa maîtresse nous a dit de le faire tester a la rentrée pour car elle se pose la question de savoir si il serait pas précoce ce qui expliquerait ses crises. Ça fait un moment qu’on se pose la question et nos proches nous on souvent dit qu’il était hpi. En attendant c’est l’enfer tout les jours/soirs.
    Je me retrouve dans tout ce que vous écrivez, le fait qu’on est constamment sur le qui vive et c’est épuisant. A essayer de gérer, d’appréhender chaque instant qui pourrait générer une crise. Quand vous dites il se plaint du bruits alors qu’il fait que hurler, il fait exactement ça le nôtre aussi. Il se sent agressé, Il ne supporte pas la frustration, il s’ennuie très vite, a 23h seul dans son lit il dit s’ennuyer alors qu’on a passer des heures dehors à jouer et ça fini en crise de nerf 🤨 hier il a fait son cahier de vacances jusqu’à 23h il ne voulait pas abondonner et le finir a tout prix, il est acharné.
    Il dit que l’école c’est nul, a la rentrée il nous a dit ; je comprend pas que la maîtresse nous fasse encore la même chose ! C’est bon moi j’ai compris la ! 🤦
    Le bruit le gène en classe.
    Le mien par contre nous tape et nous insulte alors je me demande si ce n’est pas autre chose, j’ai pensé qu’il était peut être bipolaire, enfin on est perdu.
    On se sent impuissant car a côté de ses crises il est adorable, intéressant et curieux, il est pleins d’amour. C’est devenu un peu la bête noir de la famille, d’ailleurs on ne va plus chez personnes.
    Désolé pour l’écriture, les fautes.
    Une famille au bout du rouleau😭
    Merci de me lire !

    1. Bonjour et merci pour témoignage <3
      Ici le fait qu'il soit suivi par une neuropsy a beaucoup aidé, j'espère qu'il en sera de même pour vous si vous envisagez de le faire tester 🙂

  39. Bonjour,

    Ce que j ai pu lire me rassure car en effet on se sent moins seuls et en même temps cela m inquiète. Notre petite augustine de 4 ans évolue et nous ne savons plus quoi faire pour l accompagner au mieux sans s enerver. Cette culpabilité qui nous ronge et l entourage qui ne comprend pas. Nous l aimons et nous avons demandé un bilan afin qu on nous apporte des solutions mais à ce jour nous sommes dans l attente avec cette phrase continuelle: avec augustine c est compliqué et différent. Comment pouvons nous comprendre comment elle fonctionne alors que elle même n à pas l air de comprendre. Insolence que nous ne gérons plus. Mais nous l aimons tant. Le combat sera long pour comprendre et apaiser ce qu elle peut vivre mais nous y arriverons. Devenir parents c est ça aussi se battre pour nos petits bouts de choux que nous que nous aimons.

    1. Effectivement, devenir parents c’est avant tout accompagner nos enfants du mieux que nous le pouvons. Je vous souhaite plein de belles choses à venir, si vous êtes accompagnés, nul doute que votre puce finira par trouver sa place et s’apaiser.

  40. Nous avons 4 enfants… 2 garçons, 2 filles de 10 ans a 1 an, trois ans d écarts pour chacun et tous HPI ( ou zèbre ou ce que vous voulez) ou probablement pour le dernier ( les signes sont là et après trois on a l habitude)

    Nos enfants ne sont pas insolents, ils existent et pensent par eux mêmes, bon même quand cela ne nous arrange pas ( ou les autres adultes)
    Ils sont très différents bien entendu et leur précocité ne se manifeste pas identiquement ( ce serait trop simple)
    Ils sont parfois submergés par leur émotions, physiquement d ailleurs, ce qui rend hors de contrôle leurs réactions comme une décharge d énergie , une déferlante.
    C’est vrai que les connexions neuronales plus nombreuses et/ou différentes font circuler beaucoup d’électricité alors il y a nécessairement des surcharges

    Ils ont besoin d’être occupés, compris, sécurisés, encadrés…bref comme les autres enfants en somme ; ils le font savoir un peu plus fort et un peu plus vite

    Tout va très vite chez eux alors, et les parents d’enfants «  fabriqués » comme les nôtres le comprendront, ils ont besoin de temps pour tout, ce qui n’est pas paradoxal mais en réalité complémentaire.
    Ils font leur devoirs plus vite ? Tant mieux ! Ils auront du temps pour intégrer les changements, les inattendus et tout ce qui les perturbe

    Nous avons appris que cette précocité est quasiment systématiquement héréditaire ce qui signifie qu’au moins un deux parents à les clés.Bon en même temps je retrouve pas toujours celle de la maison, alors celles là sont en effet un peu plus dur à retrouver.

    Alors nous les cherchons avec eux…et nous les trouvons parfois.
    Nous nous demandons avec mon épouse ce qui nous apaiserai dans leur situation
    Et puis quand les gestes sont déplacés ( l aînée se griffait au sang, le troisième tape parfois ..et pas que sur les nerfs) nous posons le cadre comme vous toutes et tous
    Alors bien sûr ces moments là sont décourageants ; donc on les faits travailler sur le bien et le mal, sur la douleur et le fait de casser des choses, de voir ce qui est réparable et pas ….bref construire la conscience de l’autre et d’eux même

    Bon tout ça pour dire..que tout ce que vous faites, tous ses efforts ça marche…même si vous ne le savez pas toutes et tous encore mais ça fonctionne vraiment ( car nos enfants vous dirait que seuls les bipèdes marchent)
    Vous plantez des graines qui vont pousser… le monde ne les comprends pas ? Sans se mentir, il est pas toujours compréhensible non plus ce monde.
    Nous sommes jugés,? Oui alors moins que vous ne le craignez car on a juste des enfants identiques en tout point mais avec un timing différent
    Et si vous vous dites que vous n’etes pas en train de galérer mais de réussir, et que vous le dites à vos enfants,,,ils se pourraient bien qu’ils y croient
    C est notre clé, celle qui’on trouvé avec eux…leur faire croire à la vérité : ils peuvent tout réussir.
    La clé ont peut la trouver, ça reste à eux de l’utiliser.

    Je ne dis pas que nous avons tout réussi, que nous réussissons mieux et que nous réussirons tout…mais eux oui.
    En lisant tous les messages, j’ai bien sûr lu notre parcours et puis je me suis dis. …et si on se disait aussi ce qui fonctionne 🙂
    Leur crise c’est aussi une sacrée nerveuse vitale !!
    Nous ne souhaiterions pas un instant qu ils soient différents, moins casse…car nous les aimons.
    Et la peur u’ils trouvent leur place n’est au final que notre peur car ils ont des capacités hors normes. Et plus nous les aidons à les utiliser plus ils trouvent cette place.

    Je pense qu.il est juste temps de vous dire que vous faites ce qu.il faut..c.est juste qu’il leur faut du temps à nos enfants rapides !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *